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Objectif :
Étudier les relations entre le corps, le temps et l'espace au sein du carrefour.
Ce projet s'inscrit dans une démarche artistique qui se propose d'être nouvelle et originale dans la manière de présenter les lignes directrices du langage corporel et du son, de relier les publics de deux continents et les populations qui partagent, de manière indirecte, expérimentale et accessible, l'expression chorégraphique du corps croisé.
En regardant le passé pour regarder l'avenir, en se concentrant sur la période coloniale, des signes corporels, sonores et culturels ont été transcréés pour modifier les modes et les structures des corps africains et autochtones qui, souvent déterritorialisés, ont été présentés avec une nouvelle vision culturelle hégémonique et hiérarchique, perdant leur altérité et mélangeant leur chorégraphie.
La résidence cherche à considérer le corps comme une source de mémoire ancrée, car sa forme n'est pas nécessairement guidée par une inscription discursive, comme l'explique le professeur Leda Maria Martins dans son livre Performances do tempo espiralar - Poéticas do corpo tela. Ainsi, les compositions qui y sont réalisées sont perçues comme un culte dont l'axe est l'ancestralité - lieu de transmission et concept fondateur qui retient toutes les pratiques sociales d'appréhension du sujet et du cosmos (L. Martins, 2021).
Des corps à la croisée des chemins dans leurs différents aspects : ascendance, langage et volonté, tracent des liens franco-brésiliens qui se construiraient à partir des croisements socioculturels que peuvent faire revivre leurs gestes et leurs récits qui se croisent.
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